Bâle bientôt la première ville suisse à taxer les motos et scooters
(Keystone-ATS) Les conducteurs de motos et de scooters ne pourront bientôt plus garer leurs engins gratuitement au centre-ville de Bâle. La cité rhénane veut introduire cette année une taxe de parcage pour les deux-roues motorisés, une première pour une ville suisse. D’autres veulent s’en inspirer, comme Berne et Lucerne.
Ces taxes devaient déjà faire partie intégrante du nouveau concept de gestion des places de parc à Bâle. Mais comme le nombre d’horodateurs disponibles n’était pas suffisant, le Grand Conseil doit encore débloquer un crédit supplémentaire de 290’000 francs. Le dossier est à l’ordre du jour du Parlement la semaine prochaine.
« Au printemps, nous pourrons enfin concrétiser le projet », dit Martin Weibel, responsable du trafic au Département cantonal des travaux publics et des transports. Il ne doute pas que le Grand Conseil avalisera le crédit, puisqu’il s’est déjà prononcé à plusieurs reprises en faveur de places de parc payantes pour les motos.
400 places près de la zone piétonnière
Quelque 400 places sont prévues au centre-ville, des deux côtés du Rhin et près de la gare CFF. Environ 35 zones seront aménagées le long de la nouvelle zone piétonne, qui sera inaugurée lundi après des années de querelles politiques.
La création de cette taxe pour les motos est budgétisée à 443’000 francs. Elle devrait rapporter environ 150’000 francs par année aux caisses de l’Etat. Les habitants des zones concernées pourront acquérir une vignette à coller sur leur véhicule.
Aussi à Berne et Lucerne
Bâle ne devrait pas rester très longtemps la seule ville de Suisse à encaisser des taxes de parc pour les motos. L’année passée, les parlements des villes de Berne et de Lucerne ont en effet transmis des interventions allant dans le même sens.
A Berne, la taxe pour les deux-roues est à l’étude dans le cadre du concept de développement de la ville, qui doit être mis à l’enquête publique en été. Un nouveau régime de parcage pour les deux-roues pourrait être mis en place au plus tôt en 2017. A Lucerne en revanche, aucun projet concret n’est sur la table pour l’instant.