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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

C’est l’argent qui servira aujourd’hui de fil rouge à notre sélection de l’actualité. Il ne vous aura certainement pas échappé – à moins d’habiter sur une île déserte – que ce vendredi marque le Black Friday, un phénomène américain qui a désormais aussi pris racine en Suisse.

Hasard du calendrier – ou pas – ce vendredi voit également la parution d’un classement annuel qui fait toujours beaucoup parler dans les médias, celui des plus grandes fortunes de Suisse.

Bonne lecture,

Femme sentant un flacon de parfum
Keystone / Martin Meissner

Le magazine économique Bilan a sorti ce vendredi son traditionnel classement des 300 plus grandes fortunes de Suisse. La première place est occupée, comme l’an dernier, par Gérard Wertheimer. Ce Français établi à Genève possède, avec son frère, la maison de haute couture Chanel. La fortune de la famille est estimée entre 41 et 42 milliards de francs.

La deuxième place du podium est occupée par les familles Hoffmann, Oeri et Duschmalé, héritières du groupe pharmaceutique Roche. L’Allemand Klaus-Michael Kühne, actionnaire majoritaire de l’entreprise de logistique Kuehne + Nagel, ferme le trio de tête. Parmi les dix premiers du classement, deux noms sont un peu plus connus du grand public: les familles Bertarelli (7e) et Blocher (8e).

Ce classement permet aussi de voir quels sont les secteurs qui ont le vent en poupe. Cette édition 2023 permet notamment de constater que l’horlogerie a retrouvé sa forme après le petit passage à vide dû à la pandémie. Ce secteur «continue à bien fonctionner, avec une demande soutenue», commente le rédacteur en chef de Bilan Julien de Weck. C’est ainsi que Richard Mille et Jean-Claude Biver ont fait leur entrée dans la liste des 300.

Comme d’habitude, ce classement des plus grandes fortunes de Suisse compte un bon nombre d’étrangers. «L’attractivité de la Suisse reste extrêmement forte», commente Julien de Weck. Allemands, Français et Italiens restent bien représentés dans ce classement, mais ces dernières années ont vu un afflux de Norvégiens à la suite d’une hausse de l’impôt sur la fortune dans ce pays.

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Keystone / Yuri Kochetkov

En Suisse comme dans beaucoup d’autres pays, ce vendredi est placé sous le signe de la consommation à l’occasion du Black Friday. Tout semble indiquer que cette coutume venue des États-Unis s’est désormais bien enracinée, en Suisse aussi.

Une enquête réalisée par l’institut GFK pour le compte du site blackfriday.ch montre que l’intérêt des Suisses pour cet événement ne s’essouffle pas. Plus des trois quarts des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ont indiqué avoir l’intention de faire des achats.

L’enquête montre que les habitudes de consommation sont les mêmes au fil des ans. La catégorie mode reste en tête des intentions d’achat. Les autres produits les plus prisés sont, dans l’ordre, le matériel informatique, l’électroménager, les équipements sportifs et les smartphones. Inflation oblige, le panier d’achats devrait être un peu plus bas, passant d’une moyenne de 290 francs l’an dernier à 261 francs cette année.

Mais si le Black Friday continue d’attirer, il reste également décrié. Environ la moitié des personnes interrogées déclarent ne pas l’apprécier, que ce soit pour des raisons économiques, écologiques ou encore culturelles.

  • Les principaux résultats de l’étude sur le portail d’information fribourgeois Fr-appLien externe
  • SelonLien externe le site Watson, le Black Friday perdrait de l’influence en Suisse romande
  • Le Black Friday peut aussi être synonyme d’arnaque, avertitLien externe ArcInfo
Vieille femme se tenant la tête
Christof Schuerpf

Le passage à la retraite est souvent synonyme d’un choix difficile, pour ne pas dire cornélien: faut-il percevoir la prévoyance professionnelle accumulée tout au long de sa vie active sous forme de rente ou sous forme de capital? Les derniers chiffres de l’Office fédéral de la statistique indiquent que le versement d’une rente reste la formule privilégiée par une majorité de la population.

L’an dernier, parmi les bénéficiaires de nouvelles prestations, 44% ont perçu une rente, 37% un capital et 19% une combinaison entre rente et capital. Les chiffres de l’OFS indiquent encore que la rente médiane de la prévoyance professionnelle s’élevait à 1217 francs pour les femmes et à 2077 francs pour les hommes. S’agissant des versements en capital, le montant médian avoisinait 153’564 francs pour les hommes et 65’622 francs pour les femmes.

Les écarts importants entre les prestations perçues par les deux genres s’expliquent notamment par les différences de parcours professionnels. Les femmes connaissent plus fréquemment des interruptions de travail et des emplois à temps partiel, qui leur portent préjudice.

Pour mémoire, le système suisse de retraite repose sur un modèle dit de «trois piliers». Le premier – l’assurance vieillesse et accident (AVS) – est une assurance obligatoire à laquelle tout le monde doit cotiser et qui assure un minimum vital à la retraite. Le deuxième est la prévoyance professionnelle à laquelle cotisent employés et employeurs. Enfin, le troisième pilier est une épargne personnelle volontaire qui est encouragée fiscalement et qui vise à compléter les deux premiers piliers.

Couloir d un hôpital
© Keystone/ Valentin Flauraud

Le phénomène des personnes qui renoncent à des soins de santé pour des raisons économiques devient préoccupant en Suisse. Le problème provient du système de franchise. Beaucoup de gens choisissent la franchise la plus élevée sans avoir la somme nécessaire pour l’assumer en cas de problème de santé.

Normalement, l’assurance maladie obligatoire paye la plupart des frais de santé, seule une franchise de 300 francs étant à la charge de l’assuré. Il existe cependant un système de franchise qui permet de payer des primes d’assurance moins élevées en contrepartie d’une franchise plus haute.

À la base, ce système se voulait vertueux. Il était censé permettre aux gens en bonne santé et recourant donc moins au système sanitaire d’économiser sur leurs primes. Mais avec la hausse constante et massive de l’assurance maladie, de plus en plus de gens ont opté pour des franchises plus élevées.   

Pour économiser sur les primes, de plus en plus de gens choisissent la franchise la plus élevée, qui est de 2500 francs par an. Or beaucoup n’ont pas cet argent à disposition en cas de maladie, ce qui les pousse à renoncer à des soins pour des questions financières. Il existe peu d’études sur le renoncement aux soins, mais le phénomène est clairement en hausse.  

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